« Un ouvrage divertissant et théâtral avec des scènes comiques irrésistibles, qui éclaire un moment crucial de l’histoire française »Perry Gethner, Université d’Oklahoma
« Une véritable réflexion sur les mutations de la noblesse française et sur le sens de la faveur royale »
Myriam Dufour-Maître, Université de Rouen
« Depuis la Fronde, la tragi-comédie évoluait vers une tragédie romanesque sur toile de fond historique. Le théâtre de Mme de Villedieu illustre brillamment ce tournant dans l’écriture théâtrale. En transposant sur la scène théâtrale un fait d’actualité – la disgrâce du ministre Nicolas Fouquet -, Le Favori offre la peinture d’un univers en profonde mutation. Dans une société de courtisans démunis de grandeur d’âme et dominés par l’intérêt de soi, la jouissance et le profit, les valeurs héroïques s’effondrent. Glissant vers un épicurisme galant, la tonalité désabusée de la fin confère à la pièce une certaine mélancolie, sinon un pessimisme ».
Henriette Goldwyn, Université de New York.
« Il y a une chose que la dramaturge a bien sentie : c’est la force du personnage en plateau, et son pouvoir de démystification. Et l’énergie toute théâtrale des entrées et des brusques réparties, pirouettes et démonstrations d’Elvire témoigne à mon sens du plaisir qu’a eu Mme de Villedieu à écrire pour sa coquette; une coquette qui, bien qu’apparemment condamnée, mine habilement le concert de vertu célébré au dénouement : il y a de la malice chez Madame de Villedieu, et elle aurait dû écrire des comédies…
Véronique Sternberg-Greiner, Université de Valenciennes.
« Le regain d’intérêt actuel pour le théâtre villedieusien, manifesté par d’audacieuses mises en scène, en France comme aux Etats-Unis, devrait permettre de redécouvrir et de mieux comprendre l’efficacité scénique de cette autrice connue, et dramaturge méconnue »Nathalie Grande, Université de Nantes, et Edwige Keller-Rahbé, Université de Lyon II.